10 choses à faire à Turin avec un petit budget

La Bibliothèque royale de Turin a été fondée en 1831 par Charles-Albert pour étoffer sa collection, qui comprenait des volumes provenant d’antiquaires de toute l’Europe. Elle fait partie du Palais royal de Turin, au rez-de-chaussée.

Parmi plus de 200 000 volumes, la bibliothèque renferme des dessins d’artistes célèbres des XVe, XVIe et XVIIe siècles, notamment Raphaël, Michel-Ange, Rembrandt et de Vinci. La Bibliothèque royale de Turin fait partie du complexe des Musei Reali (Musées royaux), dont l’entrée est payante. Cependant, vous pouvez parcourir gratuitement la salle de lecture, dont les voûtes décorées sont bordées d’élégantes étagères en bois.

La porte du diable (Portone del Diavolo) est un monument mystérieux datant de 1850. Située sur la Via XX Settembre de Turin, il s’agit d’une belle porte gravée de motifs floraux et animaliers, dotée d’un heurtoir représentant un démon avec deux serpents de part et d’autre de sa mâchoire.

Il n’en fallait pas moins pour piquer l’imagination populaire et inspirer des mythes et des légendes selon lesquels un fantôme hante le bâtiment ou des squelettes sont cachés dans les murs. La porte du diable fait partie d’un bâtiment qui où l’on fabriquait des jeux de tarot (il abrite aujourd’hui la Banca Nazionale del Lavoro).

Villaggio Leumann est un quartier historique de Collegno, situé à environ 16 kilomètres à l’est de Turin. Ce village offre un voyage dans le temps avec son architecture Liberty, sa gare d’époque et son église mêlant différents styles architecturaux.

Le Villaggio Leumann a été construit entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle par un entrepreneur suisse, Napoléon Leumann. Ses bâtiments pittoresques toujours habités font aux visiteurs l’effet d’explorer un musée vivant.

La Fetta di Polenta est un immeuble jaune et triangulaire situé dans le quartier Vanchiglia à Turin. Officiellement connue sous le nom de Casa Scaccabarozzi, il s’agit d’une réalisation d’Alessandro Antonelli, qui a également conçu la Mole Antonelliana dans les années 1860.

On repère facilement la Fetta di Polenta à sa forme incroyablement étroite : si la façade mesure environ 5 mètres de long, l’arrière ne fait que 54 centimètres de large ! L’endroit a été occupé pendant des années par Antonelli Scaccabarozzi et son épouse Francesca, d’où son nom officiel.

Fontana Angelica (la fontaine angélique) est un monument historique et un point de rendez-vous du côté nord de la Piazza Solferino. Elle fut construite en 1929 pour honorer la volonté du ministre Bajnotti, qui fit don de 150 000 lires pour édifier un monument à ses parents. Les amateurs d’art pourront admirer les belles sculptures de Giovanni Riva, qui représentent les 4 saisons.

Le symbolisme maçonnique se retrouve quant à lui dans la signification plus ésotérique des représentations. Les femmes représentent la vertu et le vice de l’amour, tandis que les hommes gardent les piliers d’Hercule, veillant sur le chemin de la connaissance, représenté par l’eau qui coule de leurs outres. En prenant un peu de distance, on remarque que les sculptures forment un rectangle parfait.

La Cappella dei Mercanti date du XVIe siècle et abrite de nombreux objets et œuvres des XVIIe et XVIIIe siècles. Ce chef-d’œuvre baroque a été construit pour une congrégation de marchands et financiers.

On y trouve onze fresques de la Nativité et de l’Épiphanie du XVIIIe siècle, ainsi qu’un orgue en bois et un autel en marbre. Mais la Cappella dei Mercanti est surtout connue pour abriter le calendrier perpétuel de Giovanni Plana, l’une des plus anciennes machines à calculer au monde. Il donne les dates exactes sur 4 000 ans, à partir de l’an 0.

La basilique de Superga est un monument du XVIIIe siècle que nous devons à Filippo Juvarrais. Siégeant au sommet d’une colline, elle se pare d’une architecture du classicisme-baroque tardif. Son dôme présente des éléments similaires à celui de la basilique Saint-Pierre, œuvre de Michel-Ange.

Les 131 marches de l’escalier en colimaçon mènent au balcon du dôme. L’entrée à la basilique de Superga est gratuite, mais l’ascension du dôme coûte quelques euros. Pour atteindre le sommet de la colline de Superga, vous pouvez emprunter un tramway historique depuis la station Borgo Sassi ou prendre le sentier naturel qui y mène en une heure et demie de marche.

Les trois passages couverts de Turin font partie des éléments les plus emblématiques de la ville, datant de la fin du XIXe et du début du XXe siècles. Ces allées vitrées du centre-ville permettent de se déplacer d’un bâtiment à un autre par mauvais temps et abritent de nombreux magasins, cafés et cinémas.

La Galleria San Federico, près de la Piazza San Carlo, est l’un des passages couverts les plus grands et les plus fréquentés de Turin. Un peu plus loin, vers la Piazza Castello, se trouve la Galleria Subalpina, célèbre pour sa verrière immense. A environ un kilomètre en direction de la Porta Palazzo, la Galleria Umberto I abrite notamment le Caffè della Basilica, parfait pour prendre un en-cas.

Une promenade à l’église de Santa Maria al Monte dei Cappuccini permet d’avoir une vue imprenable sur Turin et les Alpes. Cette église de style Renaissance fut construite en 1584 sur un plan en forme de croix grecque, couronnée d’un dôme blanc et gris.

L’église Santa Maria al Monte dei Cappuccini abrite le corps de Saint Ignace de Santhià. Après la visite de l’église, vous pourrez explorer ses environs, avec panorama sur le Pô.

Borgo Medievale est une reconstitution grandeur nature d’un village médiéval qui se trouve dans le Parco del Valentino. Il ajoute une touche fantaisiste à ce parc public, et donne un aperçu de la vie au XIVe siècle. Construit en 1884 pour accueillir la foire de Turin, il est inspiré dans son architecture par les palais et châteaux du Piémont.

Borgo Medievale est l’un des lieux les plus photographiés de Turin. De nombreux magasins y vendent des objets d’artisanat et de la nourriture locale. On peut d’ailleurs observer certains artisans à l’œuvre dans leur création de pièces originales à base de métal et de papier.