10 conseils utiles pour voyager à Bangkok

Bangkok peut être déroutante. Les noms de rue changent, le fleuve est sinueux, les voies rapides mènent à des destinations incertaines, les quartiers ne sont pas clairement identifiables… Il semblerait parfois que l’urbanisme fasse cruellement défaut dans la capitale thaïlandaise. 

La solution ? Munissez-vous d’une bonne carte avec les noms des rues en anglais et en thaï. Si Bangkok est un labyrinthe, vous avez dorénavant une fidèle boussole. Google Maps peut être d’une grande aide, mais vous devrez souvent traduire manuellement les adresses qui apparaissent en lettres thaïlandaises.

À Bangkok, s’il n’y a pas de code-barres ou de prix fixe, marchandez. C’est la règle. Toutefois, évitez les attitudes conflictuelles et adoptez une approche aimable et souriante en demandant par exemple : « Quel est votre meilleur prix, mon ami ? » 

Essayez de faire baisser le prix donné de 10 à 40 %. Et n’hésitez pas à vous éloigner si le prix ne vous plaît pas ; le plus souvent, le marchand vous rappellera pour une ultime négociation !

Ce conseil s’applique bien sûr partout, même en Antarctique. Mais avoir de l’eau sur soi dans la chaleur moite et étouffante de Bangkok est encore plus crucial pour votre bien-être. Notre règle empirique non scientifique : buvez plus que vous ne transpirez. 

Heureusement, vous ne serez jamais à plus de quelques pas d’un vendeur de boissons. Veillez toujours à ce que les bouteilles vendues soient scellées. Pour le dépaysement, portez votre boisson préférée comme les Thaïlandais : dans une moitié de sac plastique munie d’une poignée et d’une paille. C’est très pratique pour faire les marchés, comme vous le constaterez par vous-même.

Cela commence par un inconnu qui vous dit poliment quelque chose du genre : « Le Grand Palais est fermé cet après-midi ». Vous le remerciez et entamez la conversation en lui disant d’où vous venez. Puis, avant même d’avoir eu le temps de réfléchir, vous vous agrippez aux parois d’un tuk-tuk qui file vers des temples inconnus au bataillon… et des boutiques de bijoux aux vendeurs insistants. 

En règle générale, mais en aucun cas universelle, un inconnu qui vous aborde dans la rue ne cherche pas une simple discussion.

Un circuit organisé permet de voir des endroits de Bangkok autrement difficiles d’accès. Il est vrai qu’arpenter les rues avec un guide à la main plaît à l’aventurier qui sommeille en nous. Mais posez-vous la question : êtes-vous ici pour profiter de Bangkok, oui ou non ? 

Un circuit est peu coûteux et facile à organiser : il suffit de réserver et de se présenter. Pas de questions logistiques, pas de perte de temps, juste une merveilleuse journée qui permet de découvrir une nouvelle facette de « The Big Mango ».

Bangkok n’est pas une ville facile à parcourir à pied. Au contraire, pour tirer le meilleur parti de cet impressionnant mélange de foule, de commerce et de culture, il faut un peu d’organisation. Décidez des lieux que vous voulez voir, regardez où ils se trouvent à l’aide d’une bonne carte (hors ligne ou en ligne), puis élaborez un itinéraire logique. 

Les taxis sont souvent inévitables, tout comme un peu de marche à pied, mais dans la mesure du possible, privilégiez les voies navigables, le métro et le Skytrain. Pour les visites, n’en prévoyez pas plus que vous ne pourrez digérer : les saveurs de Bangkok se dégustent lentement.

Bangkok est réputée pour ses tuk-tuks fumants, ses motos décoiffantes et ses bateaux fulgurants sur les canaux. Mais lorsqu’il s’agit de se déplacer dans la ville, le Skytrain et le MRT sont les options les plus agréables. 

Le Skytrain passe au-dessus de la circulation, tandis que le MRT se faufile en souterrain. Tous deux offrent une climatisation rafraîchissante et sont, à notre avis, les meilleures inventions depuis la roue, surtout pendant les chaudes journées de Bangkok. Procurez-vous un pass d’une journée ou d’une semaine et n’hésitez plus à monter à bord.

Lorsque vous prenez un taxi à Bangkok, suivez ces quelques conseils et votre voyage en sera grandement facilité : évitez les heures de pointe et insistez pour que le chauffeur mette le compteur en marche. S’il refuse, sortez et trouvez-en un autre : les taxis ne manquent pas. 

Enfin, veillez à ne rien laisser derrière vous. Il n’y a rien de pire que de voir son taxi filer dans la brume de Bangkok, avec vos objets de valeur à son bord.

Avoir une pièce d’identité est indispensable en Thaïlande, que ce soit en cas de contrôle de police aléatoire ou à l’entrée de certaines boîtes de nuit un peu chics. Peu importe l’âge que vous semblez avoir, même s’il n’y a pas l’ombre d’un doute, prouver son identité est une formalité habituelle avec laquelle les Thaïlandais ne plaisantent pas. 

Mais au lieu d’avoir votre passeport sur vous et de risquer de le perdre, il est préférable d’en emporter une photocopie.

Rien de plus simple que de se munir d’une carte de votre hôtel lorsque vous partez explorer Bangkok. Ce petit morceau de papier avec l’adresse de votre hôtel en thaï vous évitera les maux de tête au moment de rentrer chez vous. 

Vous verrez souvent l’incompréhension d’un chauffeur de taxi face à votre prononciation approximative se transformer en hochement de tête rassurant dès que vous lui montrez la carte. Aussi simple qu’efficace !