Bien sĂ»r, le plafonnier ne tenait plus que par son fil Ă©lectrique. Bien sĂ»r, il y avait une fuite permanente derriĂšre les cabinets. Bien sĂ»r, l'eau chaude n'Ă©tait pas toujours disponible et internet Ă©tait erratique. Bien sĂ»r, la navette pour aller Ă l'aĂ©roport, commandĂ©e la veille, n'Ă©tait pas au rendez-vous et il a fallu trouver en catastrophe un transport de remplacement. Bien sĂ»r, le personnel travaillant dans la cour sur laquelle donnent la plupart des chambres s'agitait bruyamment Ă partir de 6 heures du matin.Bien sĂ»r, l'anglais du personnel Ă©tait si rudimentaire que les demandes les plus simples n'Ă©taient pas toujours comprises. Mais ce genre de dĂ©sagrĂ©ment est le lot de pratiquement tous les hĂ©bergements en Ethiopie (que je pratique depuis 1977...) Donc juger cet hĂŽtel dans l'absolu n'a aucun sens : il faut le comparer aux hĂŽtels d'une catĂ©gorie Ă©quivalente, du mĂȘme ordre de prix. Alors, il est relativement meilleur. D'ailleurs, j'y retournerai. Jusqu'Ă ce que, comme tous ces hĂŽtels construits avec des matĂ©riaux chinois de mauvaise qualitĂ©, et en plus oĂč le mot maintenance n'a aucun sens, se dĂ©grade au point qu'il faudra en changer.