Les 10 meilleures plages de Fuerteventura

La plage de Sotavento, qui s’étend sur plusieurs kilomètres, se trouve au sud de la station balnéaire de Costa Calma. Cette plage est l’une des plus populaires de l’île car elle convient à toutes sortes de visiteurs. Avec ses bancs de sable changeants qui divisent l’océan en petites lagunes scintillantes, elle est d’une beauté époustouflante.

Les habitants divisent Sotavento en plusieurs parties. La Barca, au nord, offre de bonnes conditions pour la pratique du kitesurf. Souvent, les randonneurs, les ornithologues et les photographes sont davantage attirés par Risco del Paso et ses cordons de sable uniques. Au sud, à Malnombre, des pare-vents construits avec des pierres volcaniques protègent des adeptes du bronzage qui, disons, n’ont pas à se soucier de leur tenue de plage.

Plage principale de Corralejo, la Playa Grande se trouve sur la rive nord de Fuerteventura. Situé à la pointe de la station balnéaire la plus animée de l’île, c’est l’endroit idéal pour prendre le soleil avant de sortir dans les bars ou pour se remettre d’une gueule de bois.

Malgré sa popularité, Il y a toujours de la place à Playa Grande. Avec ses 4 000 mètres de long pour 400 mètres de large, vous trouverez toujours un endroit où poser votre serviette. Près de la ville se trouve El Medano, un centre de sports nautiques. En allant plus au sud, le kitesurf laisse la place aux naturistes.

La plage de Cofete est une étendue sauvage et venteuse qui se cache derrière les montagnes du parc naturel de Jandia. Face à l’océan Atlantique, à l’extrême sud-ouest de Fuerteventura, le cadre est loin de rappeler le décor de carte postale des plages de sable blanc.

Elle convient davantage aux randonneurs et aux photographes. Les tourbillons de brume océanique et les embruns dansent souvent à travers les dunes et les montagnes. Il existe un contraste saisissant entre les sommets couleur café et le bleu de l’eau. Le courant est trop fort pour nager, mais il est possible d’escalader le pic de la Zarza : le point culminant de Fuerteventura offre l’une des meilleures vues de Cofete.

La ville de Gran Tarajal est coincée entre de hautes montagnes incultes et le clapotis des vagues de la côte orientale de l’île. Elle donne sur la plage de sable brun éponyme, encadrée par les murs du port de pêche d’un côté et les promontoires de Piedras Caidas de l’autre.

Les véritables attraits de cette ville sont l’ambiance canarienne traditionnelle de la promenade et les ruelles qui bordent le sable. En descendant l’avenue de Paco Hierro, vous pourrez découvrir différents restaurants de mezzés espagnols et de tapas. C’est l’endroit idéal pour déguster du poisson local ultra-frais tout juste sorti du grill nappé de la sauce piquante baptisée picon mojo... Si vous avez le courage !

Située sur la côte nord-ouest de l’île, la Concha est formée d’une série de criques séparées par des amas de rochers. La baie en forme de coquillage correspond à tout ce que vous pouvez imaginer d’une plage de Fuerteventura. Du sable aussi doux que du talc avec une teinte jaune vanille ? Il y en a. Des eaux d’un bleu pur qui roulent sur des bancs de sable peu profonds ? Il y en a aussi.

Lorsque le vent se lève, il est possible d’utiliser l’un des petits corralitos (des brise-vent bas construits par les habitants) pour continuer à se prélasser au soleil. Derrière la plage, la ville du surf d’El Cotillo regorge de restaurants de poisson grillé et de bars à cocktails.

Les paysages étranges d’El Puertito bordent le côté sud de la magnifique île de Lobos ; un fragment de Fuerteventura situé à 15 minutes de Corralejo en ferry. Enclavée par de hautes parois rocheuses métamorphiques, la baie entière est une mosaïque de mares peu profondes et de lagunes fermées. Conclusion : ce n’est pas la plage idéale pour peaufiner son bronzage, mais elle est parfaite pour faire du snorkelling.

Des habitués ont rapporté avoir vu des tortues, toutes sortes de poissons de l’Atlantique, et même des raies mantas entrer et sortir de la crique. Et pour travailler vos muscles profonds, rien de tel qu’un petit tour en paddle. Les amateurs de photos pourront quant à eux immortaliser le petit village de pêcheurs canarien et son embarcadère.

La plage d’El Cotillo s’étend vers le sud depuis la ville du même nom, jusqu’à la pointe nord-ouest de Fuerteventura. Ici, l’Atlantique capte une bonne partie de la puissance des houles de l’ouest et envoie des rouleaux constants une grande partie de l’année. En bref, El Cotillo est parfaite pour se lever sur la planche et s’élancer dans les vagues en criant « cowabunga ».

La bonne nouvelle, c’est qu’il y en a pour tous les niveaux. La ville d’El Cotillo compte de nombreuses écoles de surf. Un cours de 3 heures en matinée, incluant la location de la combinaison et la planche, coûte environ 50 EUR. Pour les initiés, il existe d’autres formules permettant de découvrir des spots secrets avec des vagues de récif plus difficiles plus loin sur la côte.

Vous pouvez si vous le souhaitez manger sur la promenade de Morro Jable et vous promener sur le sable doux de la plage de Matorral, digne d’une carte postale, qui commence dans la station balnéaire avant de contourner la côte sud-ouest sur plus de 2 800 mètres.

Les palmiers se balancent dans la brise et les cafés débordent de vie en contrebas les villas blanchies à la chaux du principal sentier côtier. Les zones les plus isolées de la plage de Matorral sont classées réserve naturelle. Elles correspondent aux marais salants et hautes falaises reliés par de robustes avoines de mer. À ne pas manquer : les zones d’observation des oiseaux et les promenades autour du phare du Morro Jable.

Aljibe de la Cueva est une plage isolée et sauvage dissimulée sous des falaises abruptes. Ce n’est pas la plage la plus facile d’accès, mais vous pouvez planifier un parcours sur les routes de campagne ou les chemins de randonnée côtiers qui partent au sud d’El Cotillo. Ceux qui en tenteront l’expédition seront récompensés par une longue étendue de sable doré presque déserte.

Les véliplanchistes et les kitesurfeurs s’aventurent souvent à Aljibe de la Cueva pour profiter des puissants rouleaux d’ouest. La plage offre également une certaine intimité qui permet à ceux qui le souhaitent de se débarrasser de leurs maillots de bain et de prendre le soleil en toute liberté.

Du sable noir de jais et des falaises découpées battues par les embruns salés : voilà ce que découvrent généralement les visiteurs de la Playa de Ajuy. Reliée à la civilisation uniquement par la route FV-621, cette partie de Fuerteventura est d’une beauté à couper le souffle. On y trouve un petit village de pêcheurs où manger du poulpe grillé et les traditionnelles papas arrugadas. Puis, la baie sauvage reprend le dessus avec sa mer agitée (où il ne faut pas se baigner) et son sable sombre.

Ajuy, ce n’est pas seulement un magnifique paysage côtier : c’est aussi un site intéressant pour ceux qui veulent découvrir l’histoire des Canaries. L’explorateur normand Jean de Bethencourt y aurait débarqué au XVe siècle, changeant à jamais la destinée et la culture de l’île.