Les 10 meilleurs plats locaux de Prague

Le tatarák s topinkami est tout simplement un steak tartare accompagné de pain grillé. Ce qui en fait un plat typiquement tchèque, c’est la façon dont il est servi.

La viande hachée est modelée en un épais disque contenant en son centre un œuf cru, avec tout autour du sel, du poivre, des oignons émincés, de la moutarde, de la sauce Worcestershire, du piment doux moulu et diverses autres épices. Libre alors à chacun de tout mélanger ou de sélectionner les ingrédients selon ses goûts. Il ne reste ensuite plus qu’à déposer délicatement le mélange sur une tranche de pain grillé, et à déguster avec de la bière ou du vin.

La bramboračka s bramboráky est immanquablement source de débat pour savoir lequel est le véritable plat de pommes de terre national tchèque. La bonne nouvelle, c’est que les deux se marient à merveille. La bramboračka est une copieuse soupe de pomme de terre agrémentée de gros morceaux de champignons, d’oignons et de légumes racines. Généralement servie dans un bol en pain, on peut également y ajouter un peu de viande fumée.

Bien qu’également préparés à partir de pommes de terre, les bramboráky font toujours bon ménage avec la soupe. Ces galettes de pomme de terre frites aromatisées aux épices présentent une croûte délicieusement croustillante qui ajoute une certaine texture. Dans sa version sans viande, cette combinaison devient un délice végétarien.

Le guláš tchèque est un ragoût de viande mijoté avec des légumes inspiré du goulash hongrois. En comparaison avec ce dernier, le guláš est toutefois plus doux et contient moins de légumes mais plus de viande.

Chaque famille a sa propre recette de guláš, mais les principaux ingrédients sont généralement les mêmes : une épaule ou un jarret de bœuf, des oignons et du paprika doux. On retrouve également d’autres épices tchèques, et différents types de viande peuvent être utilisés. Il est traditionnellement accompagné d’houskové knedlíky, des boulettes tchèques à base de farine ou de pomme de terre, mais il peut également être servi dans un bol en pain. En d’autres termes, avec les nombreuses variantes possibles, vous trouverez autant de guláš différents que de pubs.

Les obložené chlebíčky sont de petites tartines qui peuvent être consommées en trois ou quatre bouchées. Si vous avez déjà été invité à une fête à Prague, il y a de fortes chances que vous en ayez déjà goûté.

Les chlebíčky originaux de l’épicier Jan Paukert consistaient en une tranche de veka (pain blanc) garnie d’une salade de pommes de terre, elle-même surmontée d’une tranche de jambon de Prague, de salami hongrois, d’emmental, de tomate et d’œuf dur. Aujourd’hui, il en existe avec toute une variété de pains, de tartinades et de garnitures. Et l’on trouve des chlebíčky dans de nombreux snack-bars, cafés, bistrots et restaurants, car ceux-ci se consomment désormais aussi bien à l’apéritif que pour manger sur le pouce un midi.

Les knedlíky s’apparentent à des « boulettes » ou à des « quenelles » mais, confectionnés à partir de pain ou de pomme de terre, ils ressemblent bien plus à de petites brioches.

Les knedlíky constituent un aliment de base dans la cuisine tchèque et peuvent aussi bien être proposés en accompagnement, en entrée ou au dessert. On les retrouve le plus souvent découpés en tranches baignant dans les plats en sauce. Préparés avec des ingrédients salés comme du bacon et du fromage, ils constituent une excellente entrée, et farcis de fruits ou de noix et arrosés de sirop, ils font un délicieux dessert.

Tels des bâtonnets de fromage surdimensionnés, les smažený sýr constituent un mets généreux à part entière. On les sert en effet en plat principal, accompagnés de salade et de frites.

Les smažený sýr traditionnels se composent d’un bloc d’édam enrobé de farine, d’œuf et de chapelure, frit jusqu’à obtenir une enveloppe croustillante et servi avec du chou, des pommes de terre et de la sauce tartare. Aujourd’hui, d’autres types de fromages, tels que l’olomouc, sont également utilisés, et le plat est servi avec de la salade, des frites et d’autres accompagnements. Il existe en outre une version plus contemporaine, servie sur un petit pain, style burger.

Le pečené vepřové koleno, ou jarret de porc rôti, est un plat incontournable des pubs tchèques, que l’on aime déguster à l’occasion d’un repas entre amis, accompagné d’un verre de bière.

Le jarret de porc est mariné puis rôti lentement dans une préparation de bière brune et d’herbes aromatiques pendant plusieurs heures avant d’être finalement rôti pour rendre la peau croustillante. Le processus de cuisson est long, mais il en résulte une viande incroyablement tendre sous une peau croustillante. Le pečené vepřové koleno est généralement présenté sur une planche en bois avec un couteau dentelé, et complété de raifort, de pain, de légumes marinés et d’autres accompagnements.

La kulajda est le plat tchèque réconfortant par excellence. Épaisse et crémeuse, cette délicieuse soupe illumine en effet les jours froids et pluvieux d’hiver.

Cette soupe aux champignons et aux pommes de terre est servie avec des œufs de caille ou de poule, de la crème aigre et du persil. La recette inclut également de l’aneth, pour l’arôme, et du vinaigre pour relever le tout. Le goût et la consistance de la kulajda varient en fonction des champignons utilisés et de l’emploi de lait ou de crème.

La svíčková na smetaně est un plat copieux constitué d’un steak d’aloyau ou d’un filet rôti nappé de jus de viande et d’une bonne cuillerée de sauce aux canneberges, avec une tranche de citron. Ce mets est généralement accompagné de knedlíky (boulettes de pain traditionnelles) imprégnés de sauce crémeuse.

Le bœuf, ou parfois le veau, marine pendant quelques jours avant d’être mis à mijoter avec des légumes et des épices pendant plusieurs heures afin d’obtenir une viande tendre et savoureuse. La sauce est quant à elle préparée à partir du bouillon de viande, que l’on vient épaissir avec du lait, de la crème ou de la crème aigre.

La zelňačka est la soupe à la choucroute traditionnelle tchèque. C’est une soupe épaisse et riche qui se distingue par le goût aigre de son ingrédient principal, le chou fermenté. Particulièrement nutritive, elle est surtout consommée pendant la saison hivernale.

La choucroute est cuite dans un bouillon avec des pommes de terre et de l’assaisonnement. On y ajoute ensuite de la crème et de la farine pour épaissir, ainsi que du sucre pour contrebalancer l’acidité du chou. Et pour un plat plus copieux, il est également possible d’y ajouter de la saucisse fumée ou du bacon. Ce plat traditionnel est servi avec du pain frais ou dans un bol en pain.